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British Asian Christian Association, recently contributed to an article in Christianisme Aujourd’hui.  If you are a french reader you can read the article below.  Though we believe the transcript we copied can be read google translated into English.

De récentes tensions autour de corans brûlés en Europe relancent le débat sur la liberté d’expression et l’attitude des chrétiens face à l’islam et aux provocations.

Plusieurs vidéos, en circulation actuellement sur les réseaux sociaux, sont diffusées par des adhérents à l’Etat islamique à l’adresse des musulmans. Ils sont appelés à commettre des attaques terroristes dans les pays européens, spécifiquement contre les «infidèles» chrétiens associés à l’Occident. Début février, la Fondation Mathani, affiliée à l’Etat islamique, a par exemple publié un clip sur Telegram, intitulé «Tuez-les partout où vous les rencontrez». Une réaction à plusieurs destructions publiques de corans sur le continent.

Les «brûleurs de corans»

Le Dano-suédois Rasmus Paludan a ouvert le bal le 21 janvier en brûlant un coran devant l’ambassade de Turquie en Suède. Anti-islam et anti-immigration, l’avocat de formation dirige le parti d’extrême-droite danois «Ligne dure». Le lendemain, le responsable d’un groupe aux idéologies similaires mais cette fois-ci aux Pays Bas, Edwin Wagensveld (photo), a publié une vidéo où il déchire un exemplaire page par page.

Et le 27 janvier, Rasmus Paludan mettait le feu à un autre coran, cette fois-ci au Danemark devant une mosquée. Ces actions de provocation ne sont pas sans rappeler l’affaire du pasteur américain Terry Jones, qui avait fait de même en 2011, entraînant en représailles une attaque contre une Eglise à Islamabad.

C’est presque une habitude chez Rasmus Paludan, «brûleur de corans» plusieurs fois arrêté pour racisme, qui doit une partie de sa notoriété à tous ces livres sacrés des musulmans qu’il a brûlés. Il avait d’ailleurs été arrêté en 2015 par la police française au moment où il s’apprêtait à le refaire à Paris. Il a de plus fondé une «Eglise chrétienne» porteuse de son idéologie en 2020. L’Eglise Saint-Jacques porte ainsi le nom de l’apôtre qui, selon le folklore, serait intervenu miraculeusement au 8e siècle, durant une bataille pour libérer l’Espagne de l’occupation musulmane.

Quand les croyances pâtissent de la géopolitique

La Suède fait face à des vagues d’immigration de musulmans. Le phénomène suscite des réticences de la part du gouvernement, et des tensions aiguës parmi la population. Mais plus encore, la Turquie bloque depuis l’année dernière l’entrée du pays scandinave dans l’OTAN.

En février, la police suédoise a cependant interdit deux manifestations durant lesquelles il était aussi prévu de brûler des corans. Selon les autorités, «ces actions ont accru le risque d’attaques contre la Suède et les intérêts suédois». Les deux interdictions ont fait l’objet d’un appel en justice.

Les chrétiens doivent-ils s’inquiéter de la campagne islamiste sur les réseaux sociaux? «Quelques vidéos de l’Etat islamique encouragent des attaques spécifiquement contre eux», observe Jacob Rudenstrand, directeur adjoint de l’Alliance évangélique suédoise (AES). «Même s’il ne semble pas y avoir de plan pour cibler une Eglise en particulier, ni pour organiser quelque chose de précis en Suède, il y a une menace accrue et les Eglises devraient être attentives à cela», recommande-t-il.

Les médias suédois ridiculisent la Bible

Il rappelle également que le christianisme se voit tout autant attaqué sur le sol suédois. «En tant que chrétien dans le pays peut-être le plus laïc du monde, je peux m’identifier au sentiment que ressentent de nombreux musulmans devant les autodafés de corans. On retrouve souvent, en Suède, une même moquerie vulgaire de Jésus et de la Bible dans les médias grand public», précise-t-il. En effet, la liberté d’expression y est un concept particulièrement large.

L’archevêque et théologien Martin Modéus se questionne sur les limites de la liberté d’expression. «Cela fait mal quand quelqu’un insulte ce que les autres tiennent pour sacré», écrit le luthérien dans un mot de soutien aux musulmans. «La liberté d’expression est l’une des caractéristiques d’une société saine. Mais le respect et la tolérance en sont d’autres. Dans une société saine, la liberté d’expression se conjugue avec le respect et l’espace pour le sacré», signe-t-il.

Bien que Jacob Rudenstrand s’interroge lui aussi sur l’exercice de ce droit quand il s’agit de malmener des croyances, il se base sur un autre droit fondamental: la liberté de religion. «Aucun musulman n’a vu sa liberté de pratiquer sa religion limitée par un politicien marginal d’extrême-droite qui a mis le feu à son propre exemplaire du Coran. Il en va de même lorsque les croyances chrétiennes sont ridiculisées», assure-t-il.

«Pour les chrétiens, la Bible en tant qu’objet n’est qu’un livre»
Les contours de l’exercice de la liberté d’expression sont plus nets en Grande-Bretagne quant aux atteintes à la religion. La police enquête en effet après qu’un islamiste a menacé, à la fin du mois de janvier, d’uriner publiquement sur une Bible dans une vidéo circulant sur TikTok.

Dans la foulée, le réseau chrétien British asian christian association (BACA) a lancé une pétition, pour que le gouvernement britannique revoie ses mesures de prévention contre le terrorisme et la radicalisation. Toutefois selon son administratrice Juliet Chowdhry, il est peu probable qu’il y ait un lien avec les corans brûlés, car «le Royaume-Uni est une nation où les chrétiens sont très tolérants et n’envisageraient pas de faire cela», d’après elle.

Bien que «la profanation d’un livre religieux, quelle que soit la foi en cause, soit toujours source d’angoisse et de divisions, pour les chrétiens la Bible en tant qu’objet n’est qu’un livre», ajoute-t-elle. «Nous pouvons en imprimer beaucoup plus pour chaque livre profané. La Parole de Dieu est inscrite dans nos cœurs, pas seulement sur du papier.»

Rasmus Paludan est aujourd’hui poursuivi en justice par un musulman. Celui-ci demande au «brûleur de corans» 44 millions d’euros pour des œuvres caritatives, sur l’accusation d’avoir créé un climat social dangereux.

You can read the PDF in a clearer format by clicking the link below:

CHA Corans[68690]

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